Pas une semaine ne passe sans que la presse ne parle de risques liés à des substances toxiques présentes dans nos aliments, dans l’air que nous respirons, dans certains matériaux ou encore dans les produits d’entretien ou d’hygiène. Pesticides, perturbateurs endocriniens, métaux lourds, nanoparticules, radon, formaldéhyde, particules fines ou oxydes d'azote sont devenus des sujets de préoccupation véhiculés par les média traditionnels et les réseaux sociaux. Si les risques sanitaires sont souvent avérés pour la population générale ou pour certains groupes à risque, dans certains cas, les risques sont amplifiés par opportunisme médiatique, politique ou commercial. Cette manipulation de l’opinion n’est pas sans conséquence car elle peut détourner l’attention du public des vrais risques sanitaires et pire, elle peut déboucher sur des alternatives plus dangereuses.